

À propos de moi
Je suis née en 1971 avec le carillon des cloches de la cathédrale à Reims, en France.
Puis, j'ai vécu toute ma jeunesse entre le sud-ouest près de Toulouse et le sud-est, chez mes grands-parents entre Aix-en-Provence et Mandelieu.
J'ai trouvé très tôt ma passion dans l'expression artistique du corps , la danse classique.
On m'a donné l’opportunité d’entrer au conservatoire de danse à Toulouse, mais comme j'étais trop jeune, ma mère a refusé.. Cette contrariété allait repousser mon désir d'expression artistique pour plus tard.
C’est mon grand-père qui m’a ouvert une autre porte car, Il avait un chevalet avec des pots de peinture qui me fascinaient, et, le jour où il m'en a fait cadeau, j'ai pu alors danser avec mes pinceaux.
J’ai poursuivi mon cursus universitaire à Toulouse et obtenu ma licence en langues étrangères appliquées aux affaires et au commerce (anglais, allemand et russe). En parallèle, j’ai pris des cours à l’école des arts de Tarbes, où j’ai travaillé en tant que professeur d’anglais. C’est ainsi que ma passion pour l’expression corporelle a commencé se libérer sur les toiles.
J’ai appris de façon classique, c’est-à-dire en copiant les grands maîtres. À l’époque, j’étais subjuguée par le génie de Van Gogh, Cézanne, Dalí, Hopper, Pollock et Picasso.
À 30 ans, voyant que je ne correspondais pas aux cases fixées par la société, j’ai décidé de m’exiler et de vivre à Los Angeles, où j’ai monté un atelier et vendu mes premières toiles.
C’est à ce moment que j’ai commencé à croire en moi. Mon envie de voyager m’a ensuite menée à pousser l’expérience en Australie, à Melbourne, où j’ai pu exposer mes toiles à la HO Gallery, avec l’aide de mon frère qui m’avait rejoint.
Revenue en France, j’ai continué à exposer à Toulouse dans plusieurs endroits.
Arrivée à mes 40 ans, j’ai décidé de quitter l’enseignement, qui ne me convenait plus, pour travailler chez Sotheby’s sur la Côte d’Azur. Ayant passé toutes mes vacances dans cette région, c’était pour moi un retour aux sources et à la lumière unique et exceptionnelle que tous les artistes recherchent.
Ce changement radical de carrière a pris beaucoup de mon temps et de mon énergie, mais j’ai quand même réussi à exposer dans un village proche de Saint-Paul-de-Vence, à La colle sur Loup..
C’est à ce moment-là que j’ai rencontré mon mari, qui m’a fait venir en Suisse.
Depuis lors, j’ai plus de temps pour améliorer ma technique, évoluer et prendre plaisir à assouvir ma passion.
Ce qui me pousse à peindre est une pulsion salvatrice. Je pense que l’art est un moyen de partager des émotions, et de transcender notre part d’humanité.
L’art n’a pas de barrière, ni de langage, il est universel, comme la musique, la danse…. Il parle directement au cœur ou pas et il est là pour être partagé.
Certains pensent que tout a été vu dans l’art, et que les artistes se copient les uns les autres, mais cela a toujours été depuis la nuit des temps.... On s'inspire les uns des autres !Je trouve seulement dommage que l’art soit devenu si mercantile et superficiel.
Ce qui compte finalement, c’est l’authenticité de l’émotion que l’art génère en vous.
Je n’ai jamais aimé les étiquettes, et j’aime avoir la liberté de dire que je ne me reconnais d’aucune école. Ce qui m’inspire sont la nature, les émotions vibratoires, l’impermanence de la vie, que je retranscris sur mes toiles.
Quand je peins, je ne suis plus là, je suis complètement habitée par la toile et les mouvements de mes pinceaux, j’ai même parfois cette sensation que ce n’est pas moi qui peint ! C’est un moment de concentration pur et de plaisir intense !
La peinture à l’huile est celle que je préfère pour sa texture, et les multitudes de possibilités qu’elle offre. Ma technique varie en fonction de mes envies.
Mon style évolue, change et s’adapte à mes ressentis et à ce que j’ai envie de partager.